La Plume et l’encrier

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VIvre

vendredi 15 décembre 2006

Par Jeancharles Vivre, c’est faire du soi, avec de l’autre.
Machin de Cornouardt.
J’aime assez.
Nous puisons ce que nous sommes dans le puit d’autrui, qui fait pareil lui-même.

Le vrai commerce équitable, le voilà : nous avons tous besoin des autres et le prix est le besoin qu’il ont de nous.

Qu’en pensez-vous ?
Ca pourrait être bien non ?

Messages

  • Ne peut on être sans un autre ?
    Si l’enfant a besoin de repères pour vivre, je ne suis pas certain que l’adulte, lui, en éprouve la necessité..
    Quoi que !
    J’allais donner un mauvais exemple avec les religieux car finalement ils calquent leur vie sur le besoin de rejoindre Dieu et de lui ressembler..
    Oui en effet, pas mal du tout la citation de Machin de Cornouard ;o)

    • Oui, j’aime bien les citations de ce type, c’est M. de Cornouardt, mais je sais pas qui c’est.
      Une autre que j’aime bien : "Il existe deux sortes de gens : ceux qui trouvent les moyens pour réussir et ceux qui trouvent des excuses à leur échec."
      On a toujours besoin d’autrui car tout ce qui est nécessaire, n’est pas en nous. Croire que c’est le cas, consisterait à se croire la pointe de la pyramide.
      Tu dois connaître ça : si on produit un point au hasard dans une conique, où a t-il le plus de chances d’être produit ?
      Vers la pointe ses chances diminuent, vers la base, elles augmentent.
      Statistiquement, on a plus de chance de faire partie de la base que du sommet. Dans ce doute, autant se rapprocher des autres.

  • Perso je pense que c’est le cas : on a tous besoin les uns des autres.
    C’est au contact des autres qu’on devient ce que l’on est.
    Pourtant j’aime clamer que j’ai besoin de personne, mais au bout d’un moment tout seul on se fait "suer" parce que l’on a besoin d’échanger, de poser des questions, d’obtenir des réponses pour pouvoir les contester.
    Tiens prenez simplement la vie de couple... Combien de fois entendons-nous dire, "il a déteint sur elle ou réciproquement".
    Au travail c’est pareil, on arrive avec nos idées, nos illusions, notre savoir, pour finalement être obligé de se remettre en cause, se plier aux exigences...
    J’aime ta vision Jean-Charles : faire du soi avec de l’autre.
    Je trouve çà beau et inévitable si on ne veut pas vivre dans la marginalité...
    Et puis il y a un proverbe qui dit "il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis" et seuls les autres peuvent nous faire changer d’avis...
    Qui voudrait mourir imbécile ??? :))))

    • Etre seul, c’est être, seulement.
      Je m’essplique.
      En général, les solitaires souffrent, et s’arrêtent d’exister (pas de vivre).
      Il est montré que l’animal social, ne peut vivre seul, sans abandonner sa raison.
      Pourquoi ?
      Tout d’abord : parce que.
      Ensuite plus simplement : notre comportement biologique implique des interactions avec nos congénères. (cf l’étude des fourmis, des abeilles, des cafards et des manifestants).
      Notre identité, comme notre épanouissement, semblent liés à l’impératif d’appartenir à un exogroupe.
      Le groupe nous apporte les éléments de référence qui ont justifiés notre adhésion, et il nous apporte les éléments qui confirment notre bonne évolution dans le groupe.
      Nous sommes donc tributaires les uns les autres, qu’il s’agisse de couple, de club Mickey ou d’appartenance socio-culturelle.
      C’est moins poétique, mais il me semble que le besoin des autres est incontournable, et son rejet aliénant.
      Il n’est plus question de maginalité, mais de pathologie.

      J’accepterais de mourir imbécile, si la vie m’a apporté la sagesse.

  • c’est vrai que l’on a besoin des autres sinon pas d’évolution personnelle. J’aime les contacts, les savoirs des autres ils m’enrichissent plus que l’argent. Il est vrai qu’on est pas toujours d’accord avec les opinions mais lorsque chacun donne du sien cela fait avancer le schmilblik comme disait un certain Coluche

    • La croissance de chacun, se fait sur le terreau des autres.
      Comment s’élever, si personne ne nous porte. Peut-on se porter soi-même ?
      J’en doute.
      Une société digne de ce nom, est constituée de gens portés, qui en portent eux-mêmes d’autres.
      Les opinions sont comme les montres. Tout le monde en a une, mais pas une seule ne donne la même heure.
      Il y a aussi à puiser en toi.
      Il convient de donner comme de recevoir.
      Ainsi nous pourrons faire éclore le chmilblik.
      Car le chmilblik est un œuf.
      Bises JC

  • Si cette pensée est ma foi fort réjouissante, disons optimiste, pour ne point dire utopique...je crains que l’on ne puisse parler de commerce équitable me concernant !!!
    Hélas, quoique certaines femmes pourraient penser que comme tous les hommes je ne suis qu’un cochon... chez moi, tout n’est pas bon ! Alors, ne prenez pas tout... choisissez donc le meilleur, si vous en trouvez ! Voyez-vous je ne suis pas de bon commerce, je ne puis que retirer bénéfice de votre compagnie.
    Aussi, merci à vous.... Je suis votre débiteur.

    • Mais c’est très bon tout ça.
      Voilà les mots mêmes, qu’il fait bon puiser.
      Il n’est, à mon goût pas question dans ce commerce, de choisir ce que l’on offre, mais de s’ouvrir pour laisser prendre, laissant à la charge de chacun de promouvoir un tel échange.

      C’est ce que vous venez de faire en l’instant et j’en suis à mon tour débiteur.
      Merci à mon tour donc.

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