Des pas lourds écrasent les braises
Sous les regards de pierre
Des pas qui avancent vers la fournaise
La sueur au front, jusqu’au suaire
Il pleut des flammes de plomb
Ils tirent des tuyaux au tison
Au sol crépitent les soldats de Satan
Jusqu’aux cieux dévorants.
La lueur des ténèbres envahie les âmes
Les pas trébuchent sous les flammes
Les hommes se relèvent pour avancer encore
Pour lutter toujours plus fort
Les mains s’emparent des corps figés
Les serpents d’argent caressent les cobras de feu
Du désespoir nait l’espoir et du courage, l’humilité
Alors les chimères effarées ferment doucement leurs yeux