trivers le printemps
le printemps fort courtois salue un seigneur blanc
fâché d’être prié de s’en aller vers les monts enneigés
craignez le froid messire avancez doucement
notre compère lit ses textes imagés
j’ai l’âme d’un poète et je traduis des stances
du latin ou du grec, s’adressant à la rose
le troubadour badine au vu des circonstances
je suis le jardinier de toute fleur éclose
le bleuet effronté moque les fols espoirs
d’un amoureux âgé le pré dit au muguet
invite le céans dans le cercle des soirs
damoiselle lilas séduit par son caquet.
Raymonde verney