Malheur à qui saura vendre du rêve. En cette fin d’année tout est bon. On le prend, on le secoue et le sapin nous libère des merveilles. Le père Noël nous en apportera peut être aussi.
Qu’il est beau le rêve qui nous fait exister. Pourquoi ne pas s’y faire recenser pour pouvoir y habiter ou obtenir 3 mois gratuits ? On dira que la vie mérite d’être vécue que si l’on possède des rêves. Cette année a été marquée par des tendances inverses : pourquoi vivre alors qu’on peut simplement rêver ? Pourquoi chercher ce qui ne va pas ? Occupons nous plutôt de ce qui ira bien.
Le rêve, symbole de liberté et d’emprisonnement. Le juste équilibre permet l’épanouissement. On ne rêve pas assez et tout s’écroule, on rêve trop et on s’enferme. La musique, le cinéma, la peinture, le dessin, l’écriture, tout. Tout est bon pour prendre quelques instants de bonheur. Voler à la monotonie ce que l’on mérite. En jouir ne serait-ce que quelques instants.
Certains créent des modèles sur lesquels une grande masse devraient pouvoir planer mais il n’en est rien. Chaque rêve est propre à chaque personne. Personne ne peut dire à quelqu’un comment rêver. « Les rêves sont faits pour entrer dans la réalité, en s’y engouffrant avec brutalité, si besoin est. Ils sont faits pour y réinsuffler de l’énergie, de la lumière, de l’inédit, quand elle s’embourbe dans la médiocrité, dans la laideur et la bêtise. » Voilà la définition de Sylvie Germain.
Le but du rêve est donc universalisé, reste à ce que chacun prenne sa part. Partir de ce que fait quelqu’un ou se faire rêver soi-même. Cela n’a rien de terrible. Se faire rêver soi-même est une force qui n’a pas d’égal.
Le rêve apporte la force, la douceur, la réflexion, la tristesse, le bonheur, la jouissance, l’irréel, le réel, l’envie, le passé, l’avenir, l’amour, l’enthousiasme, le sourire. O qu’il a disparu ce sourire... Alors, qui apporte plus que le rêve ?
Il vous reste quelques jours pour prendre votre part de rêve de l’année ! Tout le monde sourit en ce moment, à vous de trouver pourquoi.
D’autres choisissent un unique rêve comme on a une unique vie : « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. » (Antoine de Saint-Exupéry).
On ne vend pas une part de rêve, on n’achète pas une part de rêve, non, on l’aime, on la vit et on la partage.